"Le Roi est mort, Vive le Roi !"

[Ermador]

Ermador était sur son poney, bagages accrochés à sa selle, et venait de passer la porte en compagnie d'une quizaine d'autres Nains, tous montant un poney.

"Erebor, nous voilà !" cria Ermador à l'intention de.. personne en particulier.

Ils franchirent maintes rivières, traversèrent maintes plaines, galopèrent dans maintes forêts avant d'arriver au sommet d'une colline, après trois jours de voyage s'étant déroulés sans encombre.

"Nous camperons ici. Nous avons assez fait de route pour aujourd'hui. Descendez et installez le campement ! Je vais inspecter les environs.Bien, mon Seigneur."

Le soir, près du feu, la bière coula à flots, comme tous les soirs : chacun avait emporté dans ses bagages 2 petits barils pour la route. Au milieu de la nuit, Ermador fut réveillé par un craquement. Il ouvrit lesyeux mais ne bougea pas. Il y avait 3 ombres debout près du feu, et ce n'étaient pas des Nains. Ils étaient de dos et se tournèrent pour regarder vers Ermador. Celui-ci fit mine de dormir mais parvint à voire leurs visages : des Orcs. Ils s'approchèrent tous les trois d'un des Nains et en un éclair Ermador fit un objet pointu et brillant dans les mains d'un des Orcs.

Il se leva en hurlant, saisit sa hache et chargea le petit groupe. Il en décapita deux, et le dernier mourrut de la hache d'un autre Nain, qui avait été réveillé par le cri d'Ermador.

"HA ! On n'attaque pas un groupe de Nains ! Même en pleine nuit ! Et surtout à tro... (remarquant qu'ils étaient encerclés par une douzaine d'Orcs qui l'observaient) Oups. CHARGEEZ !!!

La bataille fut sanglante et tua tous les Orcs ainsi que 2 Nains, qui furent allongés sur leur monture et envoyés là où la bête les emmèneraient.
Les Nains se rendormirent, malgré l'attaque orque. Il n'y en eût pas d'autre durant la nuit. Au matin, le groupe repartit, et, voyant les Montagnes pas si loin, Ermador estima qu'ils n'avaient plus que 5 jours à marcher. Voire moins..

Durant le reste du voyage, ils n'eurent plus à salir leurs haches ni à se battre avec quelque arme que ce soit. Mais lorsqu'ils arrivèrent à Erebor, ils devinrent inquiets. Dans les rues, il n'y avait personne... Les bords de la ville étaient désertes. Se rapprochant du centre, Ermador fut soulagé de constater qu'il y avait énormément de Nains. Il remarqua que tous avaient revêtu leurs plus belles armures ou leurs plus beaux habits. Le Général de l'Armée, qui avait servi son père pendant près de 50 ans, et qui s'était toujours battu aux côtés de son père, s'approcha d'Ermador, les yeux tout embués de larmes.

"Mon Seigneur, Ermador, votre père est mort lors d'une embuscade gobeline. Lui que j'ai toujours servi, pas seulement mon Roi, mais mon ami, que j'ai protégé quand il était jeune, et plus tard, lors des guerres que nous avons menés... il est parti. Donnez-moi 50 volontaires, et j'irais mourrir pour venger sa mort et honorer ma famille. Je ne supporterais pas de me trouver loin de lui. Au fait, votre couronnement aura lieu demain. N'attendant pas de réponse du jeune Roi, il reprit : Je partirais dans deux jours, le temps d'assister au couronnement et de trouver mes 50 volontaires."

Ermador rentra chez lui, choqué, et y découvrit une lettre :

"Je ne suis pas mort par hasard, mon fils. J'ai tout planifié, je mourrais dignement au combat et te cèderais ma place. Quand tu liras la lettre, je serais déjà mort. Je sais que je cours à ma mort en allant là où je veux aller, mais j'irais quand même. Il y a toujours des gobelins là-bas, mais c'est par là que je passerais. Je ne prendrais que 5 Nains avec moi, pour qu'il n'y ait que peu de morts aujourd'hui.
Bonne chance, mon Roi."

Ermador, les larmes aux yeux, jeta la lettre au feu. Si quiconque savait que son père avait voulu mourrir, son honneur ne serait pas sauf, ni l'honneur d'Ermador.

Il devrait l'accepter, il était Roi, et son père défunt.
Il se dit qu'il attaquerait une ville gobeline avec son armée pour venger son père, puis il lui vint à l'esprit que s'il le faisait le Général serait mort pour rien, et donc sa mort ne serait pas aussi courageuse et noble que s'il avait attaqué seul.

Le lendemain, le couronnement eut lieu. Ermador fut officiellement sacré Roi et partout on entendit :

"Le Roi est mort, Vive le Roi !"

Pendant la matinée du lendemain, Ermador scrutait les marches de son palais, et vit le Général arriver. Il hurla qu'il n'avait que 49 soldats et qu'il recrutait un volontaire pour mourrir en vengeant la mort du Roi. Personne ne répondait, et le Général allait partir, quand, venant du haut des marches, on entendit :

"Je viendrais !"

Ermador se mit à son balcon et se pencha. Son petit frère s'avançait vers le Général. Ermador ne le rappela pas, il savait qu'il en avait décidé ainsi, et qu'il ne changerait pas d'avis. Ils partirent à midi, et trois jours après, personne n'était revenu.

De nombreux Hauts-gradés osaient réconforter Ermador, en lui demandant si ce n'était pas trop dur de perdre son frère et son père en peu de temps. Tous, Ermador les envoyait balader, et criait que son frère n'était pas mort.
Il avait raison, car, au bout de 5 jours après le départ, Varz, fils d'Erathor, frère d'Ermador, revint.

Son frère le prit dans ses bras et ils s'enfermèrent dans leur palais.

Que s'est-il passé, Varz ? Par quel miracle es-tu revenu ?
Le miracle qui a rendu possible mon retour s'appelle Korzin, ex-Général des Armées Naines, mort pour venger son Roi défunt et en protégeant le frère de son nouveau Roi.
Tu es sûr qu'il est mort ?
Malheureusement, oui. Nous sommes arrivés à un petit bastion de gobelins. Nous nous sommes battus sans relace, mais ils étaient plus de 200 dans le bastion. Il ne restait finalement qu'une dizaine de Nains debout, sans me compter et sans compter le Général. Une vingtaine de gobelins couraient vers moi, je me suis dit "c'est fini", et Korzin s'est interposé. Il en a décapité 17 et éventré 2 autres. Il s'est retourné pour m'hurler de m'enfuir et de rentrer à Erebor, et sa tête a roulé par terre. Je ne suis pas parti directement. J'ai tué le 20eme gobelin, et il en restait une cinquantaine qui se rapprochaient de plus en plus. J'ai hésité, puis je suis parti. Korzin ne sera pas mort pour rien. Et me voila. J'ai dû me battre à nouveau, car 4 gobelins m'ont rattrapé. Ils étaient mauvais combattants et ç'a été facile. Et maintenant, je suis là !

Le soir, un festin fut donné, et le lendemain matin, Ermador était parti avec son frère. Ils avaient laissé un mot disant qu'ils allaient à Minas Tirith.


"Ermador était seul dans le noir. On le distinguait parfaitement, mais autour de lui tout était noir. Il s'approchait lentement, sa Hache fixée dans ses deux mains. Il avait un regard dur, sévère et plein de haine et de rage. Il s'approchait de son frère, tête haut, les mains liées, tenu par deux Hommes, à genoux. Ermador dit aux Humains de s'enlever, et, plein de rage, balança un coup de hache dans la tête de son frère. Alors il aperçut, loin d'ici, Trois Nazgûls sur leurs noires montures. Ils galopaient dans une plaine et poussaient le cri si particulier qu'ils poussaient à tout bout de champ. Ermador rit et monta sur un cheval, derrière un des deux hommes. Il laissa là le cadavre de son frère et s'en fut au galop, suivi du deuxième homme sur son cheval."

Soudain, il se réveilla. Il faisait jour, et son frère était près du feu, faisant griller deux lapins sur une grande brochette. Ermador fronça les sourcils : pourquoi avait-il fait ce rêve ? Etait-ce une mise en garde ? Un rêve prémonitoire ? Ou simplement un cauchemar ?
Varz remarqua que quelque chose n'allait pas :

Qu'y a-t-il, Ermador ? Je vis bien que quelque chose te tracasse.
Eh bien, euh.. il n'y a rien ! Enfin si ! mais...
Alors parle.

Ermador préféra ne pas dire la vérité, et lui dit quelque chose qui le tracassait aussi, mais beaucoup moins :

Quand je venais, le campement a été attaqué à une cinquantaine de kilomètres d'ici. Nous avons essuyé l'assaut en tuant les Orcs, mais ils étaient 13 et nous 16. Si une autre bande attaque, nous ne parviendrons pas à les tuer tous.
Je doute qu'ils nous attaquent... Voyant le regard soupçonneux et les sourcils froncés d'Ermador :
Enfin, je veux dire.. Après ce que vous leur avez mis la semaine dernière, ils ne recommenceront pas.

Enfournant son petit déjeuner, Ermador répondit :

Non, ça ne risque pas, ils sont tous morts...


Après avoir bien mangé, ils montèrent sur leurs poneys et trottèrent un long moment. De temps en temps, Ermador croyait apercevoir des ombres ou des buissons bouger. Il vit très clairement un Orc en haut d'une colline voisine. Il regarda son frère. Lui aussi l'avait vu. Ils forcèrent l'allure sous les ordres d'Ermador. Ses soupçons et son rêve nocturne s'expliquèrent le lendemain. Il y avait de nombreux Orcs mal cachés dans les buissons, et trois n'étaient pas cachés du tout, à l'entrée d'une grotte. Tous se mirent à genoux et baissèrent la tête. Ils regardaient Varz et s'inclinaient devant lui.

Ermador regarda Varz. Il avait un sourire aux lèvres. Il descendit de poney et fixa Ermador :

Ton voyage et ton règne s'arrêtent ici, Ermador, fils d'Erathor. Il attrapa le pied d'Ermador et jeta ce dernier à terre. En tout, 7 Orcs l'encerclèrent. Varz n'avait jamais vu son frère se battre. En 10 minutes, Ermador eut réuni les 7 têtes Orques. Une hache de lancer de facture Naine vint se ficher dans son épaule. Il s'approcha de Varz et lui mit un coup de genoux dans les dents. Ceci le mit à terre. Ermador était prêt à le décapiter..

Il ne pouvait pas. De toute façon, c'était écrit. Dans son rêve, il letuait en compagnie de deux Hommes. Il ne le tuerait pas. Pas maintenant. Il abandonna Varz et récupéra les poneys qui, effrayés, s'en étaient aller brouter un peu plus loin. Il galopa tout le jour et toute la nuit, changeant de poney toutes les 3 heures, en direction de Minas Tirith. Il y arriva enfin. Il passa les Grandes Portes et demanda au Chef de la Garde de réunir toutes les Personnes importantes étant dans la Cité, dans la plus Grande Salle du Palais de Minas Tirith. Environ 1 heure et demie plus tard, Ermador cmmença son discours.

Il raconta tout ce qu'il s'était passé depuis son départ, de la Mort de son père à la trahison de son frère, en passant par la Mort du valeureux Général Korzin. Il ne raconta pas comment il était mort, car, désormais, il pensait teni la bonne version, mais n'en était pas sur.

"Varz reste en retrait, pendant que les Nains tombent. Les Gobelins ne l'attaquent pas, soumis. Varz remarque que le Général Korzin tue beaucoup de Gobelins. Beaucoup trop. Il s'approche par derrière et lui enfonce sa Hache dans le dos. Il salue les Gobelins qui s'inclinent et s'en va. "

Cette version fut confirmée pendant la Nuit par un nouveau rêve bizarre. Sans avoir été là-bas, il se "rappelait" de tout ce qui s'y était passé.

[Game Master]

Varz était à terre, épuisé. Il n'était pas parvenu à tuer son frère. Le Grand Saroumane Le Blanc le chatierait sûrement.
Mais Varz aurait d'autres occasions de prouver sa valeur. Il se releva et marcha pendant toute la journée et toute la nuit. Il chassait pour se nourrir et demandait ce qu'il lui fallait aux Orcs qu'il croisait. En ce moment, il y avait des masses d'Orcs partout. Il n'y avait plus assez de place ni en Isengard ni à Barad-Dûr.

Varz finit par tomber sur un groupe possédant un cavalier. Ce dernier s'opposa à Varz, voulant rester le seul cavalier. Varz le tua. Dommage, il était très apprécié des autres. Varz fut forcé de prendre la vie des 4 autres Orcs l'accompagnant. Il cavala jours et nuits durant de longues semaines. Il traversa la Vieille Forêt par l'Ancienne Route de la Forêt, passa l'Ancien Gué et suivit l'Anduin en direction de la Mer. Il passa par la Trouée du Rohan et rejoint l'Isengard

Le Mage ne le punit pas, contrairement à ce que Varz s'attendait. Mais Varz reçut de nouveaux ordres de mission. Il enverrait un Messager à Minas Tirith qui trouverait le Roi et qui lui donnerait rendez-vous au Sommet du Mont Solitaire, près d'Erebor. Ils se battraient devant les autres Nains. Si Varz tuait Ermador, les autres Nains voudraient venger leur Roi et tenteraient de tuer Varz. Saroumane avait donc demandé à Sauron d'envoyer un Nazgûl chercher Varz en cas de victoire de ce dernier.

Varz s'entraînait longuement et tous les jours : il devait y arriver !

[Ermador]

Ermador était arrivé tranquillement à Minas Tirith. Tous ceux qui étaient là se rappelaient de lui à son départ, heureux, Héritier du Trône. Ils n'avaient plus le même Nain. C'était un Nain joyeux qui était parti, et c'en était un malheureux, triste qui était revenu. Un jeune Roi.

Il raconta tout à qui voulait l'écouter (et il y avait bon nombre de candidats), et fut hébergé par Aragorn lui-même dans son Palais personnel. Il fut pris en charge par une dizaine de serviteurs et eût droit à deux gardes du corps : les deux hommes qui tiendraient Varz lors de sa mort, bientôt.

Ermador se reposait et s'entraînait au maniement de la Hache. Il entraînait aussi ses Gardes du corps pour qu'ils puissent se défendre en cas d'attaque d'Orcs. Ermador ne savait pas où il se battrait contre son frère, mais il savait que ce ne serait pas à Minas Tirith.

Cela faisait longtemps qu'Ermador était arrivé à Minas Tirith et il rêva de ceci :

Varz au Sommet du Mont Solitaire, envoyant un Cavalier à Minas Tirith, ayant pour mission de demander à Ermador de le rejoindre, et de l'assassiner. Ermador voyait son bras droit perforé par le couteau de l'ennemi. Il n'eût pas d'autres solutions que celle-ci :

Il se cacha près de Minas Tirith et décrivit le cavalier aux gardes. Ils devraient l'abattre. Ensuite, ils viendraient chercher Ermador. Le cavalier ne revenant pas, Varz serait attaqué par surprise.

Le Cavalier vint, conforme aux descriptions d'Ermador. Il fut arrêté aux Portes de la Cité et fouillé. Il avait sur lui le poignard qu'avait décrit Ermador. Il fut décapité tout en haut de la Cité et son sang coula de là d'où était tombé Denethor II. Ermador fut ramené en ville. Les préparatifs du voyage étaient prêts. Il monta derrière un de ses Gardes du Corps et partit en direction d'Erebor. Les suivaient un autre Garde du Corps.

Ermador bénit en son for intérieur l'Elfe qui lui avait offert sa Bague. C'était elle qui lui disait les dangers qu'il encourrerait par ses Rêves.

Ils voyagèrent de longues journées et Ermador eut de nouvelles précisions sur le Combat contre son frère. Il se ferait à mains nues. Ermador cacha du Mithril sous ses gants dès le matin.

Ils arrivèrent au pied de la Montagne Solitaire après presque deux semaines de Voyage. Ils parvinrent a mi-distance du haut de la Montagne vers 18 heures. Ils patientèrent jusqu'à la nuit. Ils découvrirent une Grotte bien cammoufflée et y entrèrent. Ils eurent raison car, lorsque c'était leur tour de garde, ils voyaient souvent passer des groupes d'Orcs. Erebor étant hors de portée de Sauron, les Orcs ne devaient bouger que la Nuit. Varz avait mal choisi leur point de rendez-vous.

Le lendemain, dès le matin, ils continuèrent l'ascension de la Montagne et arrivèrent en haut à midi. Ils arrivèrent dans le dos de Varz. Les Hommes se cachèrent et Ermador monta tout au sommet de la Montagne et dit :

"Salut, p'tit frère. Tu as mal choisi ton point de rendez-vous, Erebor est hors de portée de Sauron. Pas d'aide des Orcs, donc.
Tu as mal choisi ton camp, grand frère. Les Uruk-Hai peuvent se déplacer, même de jour... Admire la force brute !

Des rugissements éclatèrent et 2 Uruk-Hai sautèrent d'un arbre.
Varz sourit. Jusqu'à ce que deux épées ne traversent le ventre des Uruks. Leurs corps tombèrent et apparurent les Gardes du Corps d'Ermador. Il ne s'était pas retourné, mais à voire la tête de son frère, il avit deviné ce qu'il s'était passé. Il s'avança vers son frère et le cogna un bon coup dans la machoire. Il lui mis une dizaine de coups de poings et son frère tomba à terre.
Mais Ermador allait-il tuer son frère ? Il avait découvert que les rêves préviennent mais ne sont pas inévitables en évitant de voir le Cavalier.
Les deux hommes s'aprochèrent et tinrent son frère.

Le ferait-il ? Il ordonna aux Hommes de le lacher, leva sa hache, et...

Un cri retentit. Le Nazgûl était là. Varz sourit. Une dernière fois. Ce sourire resterait figé jusqu'à ce que son crâne ne se décompose. Ermador ne s'était pas laissé déconcentrer par le Nazgûl. Il l'avait fait. Il ordonna aux Hommes de ramasser le cadavre de son frère et ils coururent vers le pied de la Montagne. Ils comptaient se cacher dans la Grotte de la veille, sauf s'ils en trouvaient une avant. Ermador était inquiet. La nuit d'avant, il avait vu un de ses Gardes se faire enlever par le Nazgûl.

Le Nazgûl s'approcha en criant et sa monture volante pointa ses serres vers le petit groupe, et vers l'Humain qu'Ermador avait vu partir dans son rêve, et s'écraser sur un rocher 1000 mètres plus bas. Il sortit sa hache, et sauta devant l'Humain. Il pouvait anticiper les mouvements de la Bête, car il les avait déjà vus. Il trancha une de ses pattes. Mais la sale bestiole, folle de rage, l'attrapa de l'autre et prit de l'altitude. Des flèches se fichèrent dans son ventre, ainsi que... des haches de lancer, dans son crâne. Les Nains étaient sortis et lançaient leurs haches afin que la Bête s'écrase. Ermador voyait le sol défiler. Ils arrivèrent au dessus d'Esgaroth et du Long Lac. Les flèches pleuvaient et la Bête tomba dans le Lac, rejoignant Smaug, le Dragon. Ermador vit le Nazgûl sauter dans l'eau, et en ressortir, sur la berge, monter sur son noir destrier, et galoper vers l'Ouest.

Puis il vit l'eau, et, une barque, approcher. Alors qu'il allait s'évanouir, il vit une main. Elle mis longtemps à le tirer de l'eau, sûrement du fait du poids du Nain. Mais il fut sauvé et ramené à Erebor où il raconta tout à tout le monde. Il devait maintenant trouver un Nouveau Général des Armées Naines. Il s'occuperait de son Royaume, désormais. Il renvoya les 2 hommes à Minas Tirith avec une escorte de 50 Nains qui revinrent un mois après.

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